La ferme de Cécile

Cécile est productrice de fromage de chèvre et fournit depuis le mois d'avril 2024 notre magasin de Redon.

Elle a fait le choix d’élever des chèvres poitevines, une race menacée qu’elle souhaite sauvegarder dans sa ferme au Coudray à l’orée de la forêt du Gâvre en Loire Atlantique.

Pourquoi avoir choisi la chèvre Poitevine ?

La chèvre Poitevine a été au cœur de l’économie de la Sèvre Niortaise durant plusieurs siècles. Au début du 20ème siècle, on comptait 40000 chèvres pour alimenter les fromageries coopératives locales. Malheureusement dans les années 1925, la fièvre aphteuse a décimé les grands troupeaux qui ont dû être reconstitués avec des chèvres Alpines et Saanen.

En 1942 les laiteries coopératives ont ouvert le livre généalogique poitevin et ont fixé le standard de la race dont sa robe comporte des poils d’un brun plus ou moins foncé, allant parfois jusqu’au noir (la couleur recherchée est le brun foncé). Le blanc occupe le ventre, la face intérieure des membres, le dessous de la queue. Raie blanche de chaque côté du chanfrein.

Une date importante : 1986. C’est l’année où est fondée L’Association pour la Défense et le Développement de la Chèvre Poitevine (ADDCP) par quelques éleveurs.

Alors, avec sa grande histoire et ses qualités, le choix de la Chèvre Poitevine s’est fait comme une évidence et il était important pour moi de m’installer avec une race menacée et de m’investir dans sa sauvegarde.

Comment bien grandir ?

Les chevrettes sont élevées au biberon individuel jusqu’à 2 mois. Lait matin et soir, découverte du foin et de la paille à partir de deux semaines. Le mélange céréalier est introduit petit à petit. Ce mélange céréalier (triticale, pois, avoine, féverole), la paille et le foin sont produits sur la ferme.

Toutes les chèvres sortent chaque jour au pâturage. Sortir sur les parcelles leur permet également de jouer et de courir.

Comment sont-elles soignées ?

Après plusieurs formations et en relation avec ma vétérinaire, je pratique l’Homéopathie et l’Aromathérapie. Je leur donne les granules (ou plutôt elles viennent les chercher rien qu’en secouant le tube...) pour les petits et gros bobos dès le plus jeune âge.

Je fais appel également à une Ostéopathe qui travaille sur les aspects mécaniques, neurologiques, biochimiques et vasculaires.